J’ai envie d’écrire mais ça ne vient pas. J’ai envie de pleurer mais les larmes ne sortent pas. J’ai envie de hurler ma colère, mes peurs et mon désespoir mais les sons restent silencieux.
Aucune idée ni créativité. Aucune pensée florissante ni aucune force. Le silence dans ma tête qui bouillonne à nouveau. Je sers à nouveau les dents la nuit. Crispée de la nuque au creux des reins. Migraines intempestives, mon cerveau me répète en boucle que je ne veux plus travailler, que je ne veux plus de cette vie, que le trop plein doit se vider…
Arrêter de sur-réfléchir, arrêter de me goinfrer de gras et de sucre, arrêter de lire des articles abêtissants, arrêter de regarder des vidéos envahissant mon esprit, arrêter de fumer, arrêter de boire régulièrement de l’alcool, arrêter de procrastiner, arrêter de rester les fesses collées sur une chaise jour après jour.
Le problème c’est que pour arrêter, il ne faut pas se contenter de se retenir sous peine d’imploser, il faut remplacer chaque habitude nocive par un nouveau rituel créateur d’énergie // régénératif qui deviendra à force de répétitions une habitude bienfaisante.
Là, je n’ai juste pas envie. Je surchauffe trop ou pas assez encore pour me remuer vraiment. Mon corps a l’âge qu’il a et ma tête est déçue parce qu’elle a toujours 10 ans de moins…
L’angoisse de la page blanche, elle me frôle depuis plus de 20 ans.
Cette période, où l’on disait de moi, toi y compris que j’avais un don.
Certainement, mais bel et bien enfui.
Je t’admire Maëlle, dans ton âme écorchée vive( celle que je devine à travers tes mots), tu arrives justement à émouvoir par tes écrits !
Continue ainsi de loin et depuis des années, je suis fière de toi.
Amicalement.
Ton amie depuis longtemps.
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