Lorsque le cinéma, 7ème Art, se révèle être l’expression d’émotions dont le but est de bouleverser les codes et de vous remettre en question. Alors oui, « Je ne suis pas un homme facile » a pleinement rempli son rôle.
Ce qui commence comme une comédie romantique française classique, peu à peu vous fait glisser d’un rire amusé au rire interloqué voir jaunâtre. Et tout à coup, alors que dans des situations identiques de ma vie quotidienne de femme, j’accepte, là je suis heurtée. Plusieurs scènes me dérangent.
D’un point de vue purement subjectif, le mien : Les actrices subliment leur masculinité et les acteurs obtiennent toute ma compassion. Jouer à être un autre doit être plus aisé qu’incarner ce à quoi même la boite de Pandore ne nous donnera jamais accès.
Quant à la fin, je savoure une infinité de redites possibles jusqu’à la rencontre ultime invitant au respect de soi et de l’autre.
Sur fond de musiques prenantes, je n’ai pas regardé un énième film, j’ai apprécié d’être surprise et dérangée.